La réalité virtuelle (RV) présente de nombreux avantages, mais comme n’importe quel outil, sa valeur dépend de l’utilisation que l’on en fait, et sans surprise elle a aussi ses limites qu'il convient de prendre en compte. Voici quelques-uns des principaux risques et limites associés à la RV :
Bien que ce problème soit connu depuis les premiers développement de la RV et que d’immenses progrès ont été fait ces derniers années, certaines personnes peuvent éprouver des symptômes de mal des transports, de fatigue oculaire, de nausées ou de désorientation lorsqu'elles utilisent la RV. Cela est souvent dû à une contradiction entre les mouvements perçus par les yeux et ceux ressentis par le corps. Bien que ces effets soient généralement temporaires et ne touchent qu’une minorité de personnes, ils peuvent rendre l'utilisation prolongée de la RV inconfortable, voire impossible.
Pas de panique, c’est une des raisons pour lesquelles nos immersions métiers ne dépassent (presque) jamais les 5 minutes !
Les dispositifs de RV et le contenu associé peuvent être coûteux, ce qui limite l'accès à cette technologie au plus grand nombre. Les coûts liés aux casques VR, aux ordinateurs puissants parfois nécessaires pour les faire fonctionner et aux logiciels spécialisés peuvent représenter un investissement financier important qui n’est pas à la portée de tous.
Un rapport de l’ANSES indique que chez les personnes épileptiques, un usage modéré et contrôlé est vivement recommandé.
En effet, les écrans intégrés aux casques peuvent connaître des sauts d’images, des soucis de synchronisation ou un clignotement imperceptible qui peut provoquer des crises d’épilepsie chez les personnes prédisposées, même si la même vidéo ne représente aucun risque en 2D.
L'immersion dans des environnements virtuels peut avoir un impact psychologique important sur les utilisateurs. L’aspect immersif peut être déconcertant pour les plus jeunes, voire problématique selon l'âge de l’utilisateur. Certains contenus peuvent susciter des émotions intenses, que ce soit la peur ou l'anxiété, et cela peut avoir des répercussions problématiques pour les plus jeunes. Généralement la limite est fixée à 8 ans, certains acteurs acceptent jusqu'à 6 ans.
Chez nous, c’est à partir de la 5e, donc au moins 12 ans, et aucun risque de contenu problématique.
Bien que la technologie de la RV ait considérablement progressé, elle présente encore certaines limites techniques. Les graphismes et la résolution peuvent ne pas être aussi réalistes que sur un écran HD classique, et certains mouvements complexes peuvent ne pas être capturés ou reproduits de manière précise. De plus, la liberté de mouvement peut être restreinte par des câbles ou des contrôleurs, ce qui peut limiter l'expérience immersive.
Autre point qui découle directement de cette limitation technologique, la création de contenu est plus complexe et exigeante que pour une vidéo classique. En plus de faire appel à des compétences encore assez rares et difficiles à trouver, le matériel est plus contraignant. (Faible choix de caméras, post-production plus lourde, etc). Ce qui explique qu’aujourd’hui ce sont les contenus qui ont tendance à manquer plus que le matériel; et c’est tout l’enjeu du secteur.
Il est important de noter que la plupart de ces risques et limites peuvent être atténués ou évités grâce à une utilisation responsable de la réalité virtuelle. Des pauses régulières, une utilisation modérée, le respect des consignes d'utilisation peuvent contribuer à minimiser les risques potentiels.
En résumé, bien que la VR offre des possibilités aussi passionnantes qu’excitantes, elle présente également des limites. Il est essentiel de comprendre ces aspects pour une utilisation responsable et éclairée de la RV.
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